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LéOparleur trouve sa voie en marge de la «tendance», en proposant son parti pris festif face aux étiquetages souvent convenus du rock français. La part belle est laissée à l’imaginaire, au féerique et au poétique avec une science confirmée de la fête et du spectacle sur scène, de l’énergie et des couleurs. « ça envoie » comme on dit dans leur contrée orientale et c’est LéOparleur !
Du Printemps de Bourges aux Transmusicales de Rennes, de La Flèche d’Or de Paris à La Laiterie de Strasbourg… Marseille, Lille, Pau, Grenoble, Montpellier, Lyon, Besançon, Brest... ce sont plus de 200 concerts dans toute la France et un parcours fait de rencontres inattendues qui ont inspiré le nouvel album de LéOparleur.
«Revoir la mer» est l’album du voyage, des retrouvailles avec les possibles, avec la fougue du rythme des tournées, le vent en poupe et la liberté pour seul horizon.
Les mélodies arabo-andalouses, d’Europe de l’Est et de tout ce qui est de la musique du voyage s’allient aux textes engagés et poétiques en une chanson rock aux couleurs tsiganes avec les voix de Maya et Josef (« Ma vie »).
Les refrains sont repris en chœur par les quatre autres musiciens et, sous les grands vents des soufflets de l’accordéon balkanique de Simon abondent les vagues noires et blanches d’une poésie marine et théâtrale (« revoir la mer »).
Maya fait virevolter ses sax en un jonglage d\'harmonisations avant de darder les fanfares en folie de ses castagnettes … et tango ! (« sous les roses »). Les guitares Flamencas de Josef et les percus Jazzy guinguette de Doudou s’accordent sur une rythmique contagieuse et dansante. C’est une petite batterie acoustique de Fanfare acoutrée de percussions orientales, apportant au spectacle une dimension cirquesque (« c’est fini »).
Le Mat de misaine de la barge de LéOparleur est sans doute la contrebasse, grondant sur la houle et arborant les couleurs « front popu » de la casquette de Coco.
Des textes à la chaleur de la fête comme «C’est fini », aux couleurs Sévillanes de «sans la chance», « Mas Amor », au réalisme de chansons de bar zinc comme « revoir la mer », « Miss Terry » ; histoires de nos jours ordinaires ensoleillés par un voyage dans la spiritualité orientale comme « L’étranger » et « Ma vie » de Younnous Emré, poète Soufi du 13e Siècle.
On (re)découvrira aussi l’engagement Brechtien à l’humour et à l’ironie à double sens de avec le «Grand Lustucru», spectre du Nazisme dans l’Allemagne d’après-guerre qui erre toujours dans la nuit...
LéOparleur participe de cette fête où valse et java confondent rires et larmes, pêle mêle, dans un même tourbillon de danses envolées. L’agenda 2003 se remplit à toute allure et promet une marée débordante !
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